« Le frère unique de mon mari s’est marié, et nous avons tous été invités au mariage, même Nicky. Je suis si fier de dire que Nicky est descendu l’allée avec succès, même quand personne (pas même ses propres grands-parents) ne pensait qu’il comprendrait ce qu’on lui demandait.
Puis, au moment de sortir de l’allée, un étranger du côté de la mariée a tendu la main et a touché la tête de Nicky pendant qu’il y allait. Il s’est déconcentré sur la tâche à accomplir, et quand il s’est rendu compte qu’il était entouré d’étrangers et qu’on venait de le toucher, il a éclaté en sanglots. C’était une énorme leçon (pour bon nombre d’entre nous) de respect de l’espace personnel, même pour les plus petits. Quand mon mari et moi en avons discuté après, ça m’a fait penser à toi. » — Caroline (la mère qui a partagé son histoire dans 7 Parenting Secrets That Change Lives)
Les enfants devraient peut-être porter des étiquettes de mise en garde : « J’ai peut-être l’air mignon et ce que je fais peut sembler facile, mais il y a de fortes chances que je mette 100 % de mes efforts les plus sérieux dans ce que c’est. Pour cette raison et bien d’autres encore, ne me touchez pas. »
Pourquoi pensons-nous avoir le droit de toucher les enfants ? Plus l’enfant est jeune, plus nous nous sentons bienvenus de le toucher et de le tenir sans permission. Il me semble que c’est tout à fait rétrograde…. ça ne devrait pas être l’inverse autour de ?
Je suis une personne sensible, feignante, démonstrative. Peut-être un peu trop. Comme je l’ai mentionné dans Can Babies Love Too Much ? – Enseigner aux enfants à donner de l’affection avec respect, J’embrasse impulsivement les adultes que je viens de rencontrer. Je touche les gens sur l’épaule pour souligner « Je t’aime bien », « Je m’inquiète » ou « Je suis désolé ».
Mais plus la personne est jeune, moins elle est capable de dire « non », de nous regarder avec désapprobation ou de nous repousser. Les jeunes enfants sont particulièrement incapables d’indiquer un inconfort plus subtil. »Ça ne fait pas du bien. Ça chatouille. S’il vous plaît, non, je ne vous connais pas encore. Vous m’avez interrompu. »
Certains croient qu’il n’y a rien de mal à ce que les bébés et les tout-petits soient enlevés, « aimés » (comme l’a dit un parent), jetés en l’air, chatouillés, mal logés, poussés dans des glissades, etc.Oui, ils peuvent sembler apprécier ces choses. Quand nous sourions et rions, nos bébés veulent refléter cela, et ce sont les meilleurs sports que nous ayons jamais trouvés. C’est une question de confiance.
Mais ne voulons-nous pas assurer leur sécurité, leur confiance en soi, le respect de leurs frontières et de celles des autres ? Chaque interaction que les enfants ont leur enseigne leur place dans le monde, comment ils doivent être traités et comment ils doivent interagir avec les autres.Les enfants acceptent de tout cœur le niveau de respect qui leur est accordé.
Le toucher est un besoin fondamental pour les bébés, mais notre façon de toucher est importante. Magda Gerber, spécialiste des nourrissons, a été critiquée pour sa recommandation de demander aux bébés, ou du moins de les avertir, avant de les prendre, même lorsqu’ils pleurent. Elle croyait qu’on pouvait et qu’on devait donner aux nourrissons des choix et le peu de temps dont ils ont besoin pour les faire. »Avec les nourrissons, nous devons être encore plus prudents, parce qu’ils ne peuvent pas nous le dire… » Pour avoir conseillé cette ultra-sensibilité et ce respect, Gerber est parfois mal compris comme étant contre le fait de prendre des bébés en main.
Il est vital que nous apprenions à nos enfants qu’ils s’appartiennent à eux-mêmes. Ils doivent savoir qu’ils ont droit à leur espace personnel et à leurs limites. Ce n’est pas une leçon qui peut attendre jusqu’à l’âge de 3 ou 4 ans, et c’est une leçon que nous seuls pouvons donner, parce que la société est très en retard dans ce domaine. Il se peut que nous devions recourir aux étiquettes de mise en garde.
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