Les livres modernes sur l’immigration et l’expérience des réfugiés pour les enfants

Utilisez ces livres sur l’immigration moderne et les livres sur l’expérience des réfugiés pour enseigner l’empathie et la compassion aux enfants. Quels sont vos livres préférés sur ce sujet que j’ai omis ? Merci de partager !

Livres modernes sur l’immigration pour les enfants

I’m New Here par Anne Sibley O’Brien

Trois enfants du Guatemala, de Corée et de Somalie repartent à zéro en Amérique où ils doivent apprendre une nouvelle langue et se faire de nouveaux amis. Ils se sentent isolés, confus et tristes. Lentement, ils progressent, et ils trouvent leur place avec l’aide de gentils camarades de classe.

Here I Am par Patti Kim, illustré par Sonia Sánchez

Ce livre d’images sans paroles qui raconte une histoire d’immigration coréenne américaine commençant par un voyage en avion à New York. Ce n’est pas facile de s’adapter à une nouvelle ville et à une nouvelle langue, mais lentement, le jeune garçon s’adapte. Il a apporté avec lui une graine de son ancien pays, et cela l’aide à se faire un nouvel ami… et une nouvelle vie heureuse.

One Green Apple par Eve Bunting, illustré par Ted Lewin

Une jeune mousseline se joint à sa classe pour une excursion dans un verger de pommiers. Parce qu’elle ne parle pas anglais, elle se sent isolée et mal accueillie. Quand elle choisit une pomme verte, un garçon proteste qu’elle n’est pas mûre. Son professeur intervient et il est ajouté au pressoir à cidre. Le cidre qui en résulte est délicieux ; une analogie pour la beauté de la diversité. À la fin du voyage, la jeune fille se fait une nouvelle amie et a l’impression de commencer à s’intégrer.

Mon nom est Bilal par Asma Mobin-Uddin, illustré par Barbara Kiwak

Bilal et sa sœur Ayesha sont nés en Amérique, et ils ont changé pour une nouvelle école où il n’y a pas beaucoup d’enfants musulmans. Ayesha est intimidée le premier jour d’école par deux garçons qui se moquent de son foulard. Bilal est gelé, incapable de venir en aide à sa sœur. Son professeur est un ami de la famille, et il donne à Bilal un livre sur un autre Bilal est né au temps du prophète Mahomet. Ce Bilal était aussi tourmenté par des brutes qui essayaient de le faire dénoncer son dieu. Cette nouvelle connaissance donne à Bilal la force de défendre sa sœur le lendemain lorsque les brutes la harcèlent à son casier. Bilal trouve un moyen de communiquer avec les brutes sur le terrain de basket-ball, et c’est là qu’il rencontre aussi un garçon plus âgé qui est aussi musulman. Maintenant Bilal peut les appeler tous les deux à la prière, tout comme le Bilal des temps anciens.

À la recherche d’une vie meilleure en immigrationLivres d’images

Pancho Lapin et Coyote : A Migrant’s Tale par Duncan Tonatiuh

C’est le livre d’images parfait pour les jeunes enfants pour présenter la question des immigrants sans papiers et les dangers auxquels ils sont confrontés. Le jeune Pancho veut retrouver son papa qui aurait dû voyager depuis longtemps dans le Nord à la recherche de travail. Après avoir préparé le repas préféré de son père, il part à la rencontre d’un coyote qui lui offre son aide contre rémunération. Après que le coyote a consommé la nourriture qu’il a apportée à son papa, Pancho se rend compte que le coyote a encore faim et qu’il doit s’échapper. Il y a une fin heureuse avec la réunion de Pancho avec son père.

Calling the Water Drum par LaTisha Redding, illustré par Aaron Boyd

Henri et ses parents quittent Haïti sur un bateau branlant à la recherche d’une vie meilleure, mais lui seul survit. Maintenant, vivant avec son oncle à New York, son seau est le seul souvenir d’eux, et ses tambours sur le seau, sa seule forme de communication. Avec l’aide d’un nouvel ami, Henri prononce son premier mot. Les enfants ne se rendent peut-être pas compte à quel point le voyage vers les États-Unis peut être dangereux pour certains immigrants, y compris les enfants. Ce livre d’images favorise l’empathie pour l’expérience de l’immigration.

Livres d’images sur l’expérience des réfugiés

The Journey par Francesca Sanna

Sans être trop effrayant, ce livre d’images montre une version réaliste de l’expérience des réfugiés. Ça commence par une guerre qui prend le père. La mère et les enfants décident de s’enfuir dans un autre pays qui leur promet la sécurité. Ils laissent beaucoup de choses derrière eux en pleine nuit, mais ils sont niés par un énorme mur et la police des frontières. Ils courent et se cachent dans l’obscurité, et paient pour que quelqu’un les aide à traverser, mais leur voyage n’est pas terminé. Il y a un océan à traverser, et encore plus de frontières à franchir.

The Day War Came par Nicola Davies, illustré par Rebecca Cobb (en association avecHelp Refugees)

Imaginez une journée d’école ordinaire lorsque la guerre entre dans votre vie et que vous êtes forcé de fuir tout seul. Après un long voyage, l’enfant, une jeune fille, trouve une ville où la guerre n’a pas touché, et une école qui lui fait signe. Hélas, elle a besoin d’une chaise pour se joindre à la salle de classe, alors peut-être que la guerre avait atteint cet endroit après tout. Mais il se passe quelque chose qui fait sortir la guerre de son cœur. C’est une histoire puissante qui utilise une chaise comme allégorie de ce que nous pouvons faire pour aider les réfugiés. Nicola Davies et Rebecca Cobb marchent parfaitement la ligne pour livrer ce qu’est la guerre sans être trop effrayant. Cette histoire se termine sur une note d’espoir.

Marwan’s Journey par Patricia de Arias, illustré par Laura Borras

C’est l’histoire puissante d’un jeune garçon fuyant son pays à pied à travers un désert à la recherche d’un foyer. Il est avec d’autres réfugiés mais il n’y a pas de famille pour s’occuper de lui, seulement sa mère morte de ses rêves. Malgré tout ce qu’il a traversé, il reste optimiste quant à une nouvelle vie avec un jardin plein de fleurs et de promesses. Les belles illustrations à l’aquarelle équilibrent parfaitement ses difficultés avec son espoir.

Where Will I Live? par Rosemary McCarney

Où allez-vous si votre maison n’est plus sûre ? En raison de la guerre et des conflits, les familles doivent quitter leur foyer et espérer que quelqu’un les accueillera quelque part dans un nouveau foyer. Les photos de familles et d’enfants réfugiés dans le monde entier en font un livre d’images digne de confiance pour aider les enfants à comprendre l’expérience des réfugiés. Malgré ces difficultés, les photos montrent aussi des enfants capables de rire, de jouer et de se faire des amis.

The Little Tree par Muon Van, illustré par JoAnn Adinolfi

L’auteure Muon Van raconte l’histoire de l’exode de sa famille du Vietnam pour échapper à la guerre dans une parabole sur un arbre qui envoyait ses graines à un endroit qui semblait plus prometteur que là où elle était. C’est une belle histoire d’amour parental assez forte pour laisser partir la petite graine.

My Beautiful Birds par Suzanne Del Rizzo

Sami et sa famille laissent derrière eux tout ce qu’ils ont quand la guerre civile éclate en Syrie, et ils marchent pendant des jours pour atteindre un camp de réfugiés. Sami est en sécurité pour l’instant, mais il n’arrête pas de s’inquiéter pour ses pigeons. Dans ce nouvel endroit, les oiseaux le trouvent : un canari, un roseau et un pigeon. Ils lui apportent du réconfort et l’aident à retrouver la joie. Quand de nouveaux enfants viennent au camp étourdis et traumatisés comme il l’était, il est capable d’aider.

Mon nom est Sangoel par Karen Williams et Khadra Mohammed, illustré par Catherine Stock

Le père de Sangoel est mort dans la guerre au Soudan, et maintenant lui et sa mère et sa sœur quittent le camp de réfugiés pour aller vivre aux Etats-Unis. Le sage du camp dit à Sangoel d’être fier de son nom Dinka, qui lui a été transmis par son père et son grand-père.

Solitaire et nostalgique de ce nouveau pays, Sangoel sent qu’il a perdu son nom parce que personne ne le dit correctement. Après s’être joint à une équipe de soccer, il a une idée de la façon d’enseigner son nom à tout le monde. L’importance du nom n’est pas seulement une question d’identité, mais représente tout ce qu’il a laissé derrière lui. C’est une histoire douce de l’expérience des réfugiés.

Mali Under the Night Sky: A Lao Storyof Home par Youme Landowne

C’est l’histoire vraie de l’artiste lao américaine Malichansouk Kouanchao, dont la famille a été forcée par la guerre civile de fuir le Laos quand elle avait cinq ans. Le Mali a vécu une vie idyllique à la campagne avec sa famille jusqu’au début de la guerre. Forcées de fuir, le Mali et sa famille sont arrêtés pour ne pas avoir de logement dans ce pays. Avec ses souvenirs d’enfance pour la soutenir, le Mali raconte l’histoire de son pays d’origine à ses compatriotes réfugiés.

Brothers in Hope: The Story of the Lost Boys of Sudan par Mary Williams, illustré par R.Gregory Christie

Les garçons perdus du Soudan étaient généralement les seuls survivants de leurs familles qui ont été systématiquement tués village par village pendant la guerre au Soudan. Les garçons qui s’occupaient du bétail ont survécu, pour ensuite revenir et découvrir que tout avait été détruit. C’est le cas de Garang, huit ans, qui entreprend alors un voyage périlleux vers la sécurité, d’abord en Éthiopie, puis au Kenya, avec d’autres garçons dans la même situation. Leur survie est un miracle et témoigne de leur courage et de la puissance de l’esprit humain.

Les romans de l’expérience des réfugiés en vers pour les enfants

Inside Out et Back Again par Thanhha Lai

Dans des poèmes en vers libres, une fillette de dix ans, Hà, raconte l’année 1975 qui a changé sa vie, quand elle, sa mère et ses frères quittent le Vietnam déchiré par la guerre pour se réinstaller en Alabama.Sa voix n’est pas celle qu’on attendrait d’un réfugié en Amérique. Au lieu d’une humble gratitude, elle apporte une perspective fougueuse et honnête de ses nouvelles expériences, y compris l’intimidation et le rejet de ses nouveaux camarades de classe. C’est un personnage difficile à oublier et facile à soutenir.

The Red Pencil par Andrea Davis Pinkney, illustré par Shane W.Evans

Amira a douze ans lorsque la guerre éclate au Sud Soudan et que son village paisible est attaqué. Son père est tué et maintenant elle, sa mère et ses sœurs font le difficile voyage vers un camp de réfugiés. Traumatisée, Amira est incapable de parler. Au camp, on lui donne un crayon rouge et un bloc de papier qui l’aident à retrouver sa voix et son esprit créatif.

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