Être parent n’est pas facile — et chacun le fait un peu différemment. Certaines familles ont deux parents qui travaillent ; d’autres ont un parent qui reste à la maison ; certaines le font seules. Certains laissent leurs enfants pleurer ; d’autres se précipitent avant que la première larme ne tombe. Certains mettent les enfants en temps mort ; d’autres affichent des étoiles d’or sur les tableaux de bons comportements.
Je ne suis pas ici pour m’engager dans ces débats ou pour perpétuer les soi-disant « Guerres des mères » qui dressent les parents les uns contre les autres. Je veux plutôt me concentrer sur ce qui rapproche les mères et les pères : l’espoir que leurs enfants vivent une vie< forte>saine, heureuse et productive.
Les parents travaillent dur pour atteindre ces objectifs, mais cela peut sembler un combat difficile. Vous essayez de faire en sorte que vos enfants mangent bien, mais ils voient partout des aliments et des boissons malsaines. Vous voulez qu’ils sortent jouer, mais trop souvent les parcs sont fermés ou dangereux. Lorsque les collectivités ne disposent pas de ces ressources saines, le risque d’une variété de problèmes de santé graves, y compris l’obésité infantile, le diabète de type 2 et les maladies cardiaques, augmente.
L’organisation où je travaille, la Robert Wood Johnson Foundation, s’est récemment engagée à verser 500 millions de dollars pour faire en sorte que tous les enfants des États-Unis atteignent un poids santé d’ici 2025. Cela fait partie de notre effort plus large pour bâtir une culture de la santé dans toutes les communautés où les enfants et les familles sont entourés d’options saines tous les jours, peu importe qui ils sont, où ils vivent ou combien d’argent ils ont.
Nous avons besoin des parents pour exiger et faire des choix sains pour leur famille, mais nous savons qu’ils ne peuvent pas le faire seuls. Chacun a un rôle à jouer pour garder nos enfants en bonne santé. Par exemple, les parents ne décident pas de ce qui est servi à la cafétéria de l’école, l’éducation et les responsables des politiques le font. Il y a de bonnes nouvelles à signaler ici : les aliments consommés à l’école sont devenus beaucoup plus sains au cours des dernières années. Les parents appuient massivement ces changements et de plus en plus d’élèves les favorisent. Faisons en sorte que cette tendance se poursuive.
C’est la même chose avec les programmes child care, préschool, et afterschool. Les parents veulent que leurs enfants fassent beaucoup d’exercice tout au long de la journée et ne consomment que des aliments et des boissons sains. Pas d’heure télé, de soda ou de « jus de fruits » sucrés, s’il vous plaît !
Pour garder nos enfants en bonne santé, nous avons besoin de vous pour mener la charge. Vous êtes — et vous le serez toujours — les plus importants défenseurs de vos enfants. Nous avons besoin que vous parliez à la garderie ou à l’école de votre enfant ou de votre école des changements sains à apporter. Collaborez avec les dirigeants de votre collectivité pour que les enfants puissent se rendre plus facilement à l’école à pied ou à bicyclette, ou jouer dans un parc local. Si vous mangez au restaurant, gardez l’œil ouvert pour les menus étiquetés avec de l’information nutritionnelle — ils seront offerts à plus grande échelle l’an prochain. Pour plus d’idées sur la façon dont vous pouvez vous impliquer, consultez le site Moms Rising à momsrising.org.
Par Jamie B.Bussel, MPH, agente de programme, Robert Wood Johnson Foundation, pour le Healthy Moms Blog Magazine
