En tant que parents adorateurs, encourager nos enfants devrait venir naturellement, non ? Pas pour moi. Bien sûr, je savais comment aider, convaincre, encourager mes enfants, et j’ai supposé que ces actions étaient l’essence même de l’encouragement. Mais grâce à Magda Gerber, spécialiste des enfants, j’ai appris que ce qui encourage réellement nos enfants est beaucoup plus subtil. À ma grande surprise, la plupart de ses conseils étaient exactement le contraire de ce que mon instinct me disait de faire. Magda m’a appris que l’encouragement véritable et durable consiste à favoriser self-motivation et inner-directedness. Et comme j’avais toujours eu l’impression de manquer de ces qualités personnelles (et que je voulais quelque chose de mieux pour mes enfants), cette perspective n’avait pas seulement un sens complet, elle m’a aussi profondément touchée. Voici quelques idées de Magda que j’ai essayé de pratiquer avec mes propres enfants :
1.Ne pas essayer. Au lieu de cela : Trust.
Encourager les enfants n’est pas un processus aussi actif que je l’avais pensé. Il s’agit essentiellement de faciliter plutôt que de faire. Les enfants ressentent notre présence et ressentent nos émotions et nos intentions, alors notre confiance en eux en tant qu’individus capables, uniques et évolutifs est le soutien le plus précieux que nous puissions leur apporter.
2. Ne pas cheerlead (« Tu peux le faire ! »), louange (« Bon travail ! Bonne fille ! »), ou coax (« Allez…. essayez-le »). Au lieu de cela : Calmez-vous et réfléchissez ce que vous voyez (« Vous travaillez dur là-dessus. C’est vraiment difficile. » Ou, « Vous l’avez fait ! »).
Mon impulsion est d’assurer à mon enfant (et de le rassurer, puis de le rassurer à nouveau) que je suis dans son coin, que je l’enracine et que je crois en elle à 100 %. Mais ce que j’ai appris, c’est que les enfants sont des êtres magnifiquement conscients qui se sentent plus véritablement soutenus quand on n’essaye pas de pousser ou de vendre. J’ai aussi réalisé que mon désir de manifester activement mon soutien à mes enfants découle surtout de mon propre malaise face à la possibilité qu’ils échouent ou deviennent frustrés. En d’autres termes, mon enfant n’a pas autant besoin de cette rétroaction que je dois lui en donner. C’était un grand Aha pour moi. Ainsi, me calmer est le meilleur moyen de garder l’air à l’écart de la pression et de l’urgence qui pourraient faire paraître une simple tâche ou lutte d’une importance primordiale.
3. Don’t direct ou fixe. Instead : Soyez patient et entièrement attentif, en fournissant seulement la direction la plus minimale nécessaire pour que les enfants soient capables d’accomplir eux-mêmes les tâches qu’ils ont choisies.
(Je partage les détails de 5 meilleures façons de résoudre les problèmes)
4. Ne pas sympathiser ou tenter de réconforter activement la frustration. Au lieu de cela : Autoriser, accepter et reconnaître les sentiments.
Sara a partagé son expérience en aidant dans la classe de maternelle de son fils (qui illustre les points #3 et #4) :
Je suis dans ma classe de Dylan le lundi — les enfants viennent à ma table pour faire un petit exercice de dessin/écriture, et je définis l’intention avant que chaque groupe arrive à ma table que je veux que chaque enfant se sente vu et entendu par moi… J’essaie de les reconnaître soigneusement quand ils sont frustrés par ce qu’ils font ou contents de leur résultat et c’est tellement gratifiant de voir leur petit visage illuminer. Une petite fille essayait de dessiner une chemise sur sa personne et avait du mal à la dessiner… Elle m’a demandé de la dessiner pour elle et je lui ai dit que je pouvais voir à quel point elle essayait et que je lui donnerais toute mon attention pendant qu’elle y était… Elle me faisait le plus beau sourire, dessinait sa chemise et rayonnait… Quand je la vis la semaine suivante, elle se leva vers moi, me prit la main et lui demanda de nouveau.Melt.
(Il y a plus de conseils sur la gestion de la frustration dans mon podcast : Comment aider un enfant frustré)
5. Don’t Projeter votre propre agenda ou envie de le faire et de le faire « correctement ». Au lieu de cela : Laisser aller et profiter des surprises.
L’histoire de Betsy illustre :
Si j’avais montré à mon fils de deux ans ce qu’il fallait faire avec ce casse-tête qu’il a trouvé chez grand-mère et grand-père, j’aurais manqué le beau moment où il m’a regardé pour m’expliquer : « J’aligne tous les papillons pour danser. »
Merci d’être la voix à l’arrière de ma tête, me rappelant constamment de prendre du recul et de laisser mes bébés trouver leur propre voie.
♥
Merci beaucoup à Sara et Betsy pour avoir partagé vos histoires (et photo) !
Je partage plus dans mon livre, Elevating Child Care : Guide du respect parental (maintenant disponible en espagnol)